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Quelle relation entre perte de poids au moment du diagnostic et survie au cours de la sclérose latérale amyotrophique ? Une étude du registre exhaustif FraLim
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文摘
Dans le cadre de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la perte de poids et la dénutrition sont des facteurs pronostiques péjoratifs de survie. Les études ayant identifié ces liens portent cependant jusqu’à ce jour sur des populations uniquement hospitalières qui ne sont pas représentatives de l’ensemble des patients atteints de SLA. Notre étude avait pour buts, dans une cohorte de patients atteints de SLA, issue d’un registre en population générale :

– de décrire leur état nutritionnel au diagnostic ;

– d’évaluer la relation entre leur état nutritionnel et leur survie.

Matériel et méthodes

Tous les patients du registre français des cas de SLA en Limousin (FraLim ; dont l’exhaustivité est de 98,4 %) de 2000 à 2013 étaient éligibles pour cette étude. Les patients ont été identifiés par le registre au travers des hôpitaux publics et des cliniques privées (données PMSI), de l’assurance maladie (données d’ALD), du centre expert SLA. Les données collectées comprenaient des éléments sociodémographiques (sexe, âge au diagnostic), neurologiques (forme de début, forme diagnostique et échelle fonctionnelle ALSFRS-R) et nutritionnels (poids usuel, poids au diagnostic, indice de masse corporelle [IMC]). Une valeur manquante concernant le poids usuel ou le poids lors du diagnostic était un critère de non-inclusion. L’analyse de survie était réalisée en utilisant le modèle de Cox multivarié.

Résultats et analyse statistique

Parmi 322 patients du registre, 261 sujets (81 %) ont été inclus. Lors du diagnostic, le sex-ratio H/F était de 1,4, l’âge médian de 69,6 (intervalle interquartile : 61,5–76,3) ans. La médiane de survie des patients était de 17,5 mois (intervalle de confiance [IC] à 95 % 13,5–18,2). Au diagnostic, 13,0 % des patients étaient dénutris selon l’IMC et 50,6 % avaient déjà perdu au moins 5 % de leur poids par rapport à leur poids usuel (perte de 5 à 10 % : 14,6 % ; perte ≥ 10 % : 36,0 %). Le risque de décès était augmenté de 14 % (IC95 % : 5–23 %, p = 0,002) pour chaque perte de poids de 5 %. Les patients dont la perte pondérale était ≥ 10 % avaient une augmentation du risque de décéder de 45 % (IC95 % : 6–99 %, p = 0,046). La classe nutritionnelle par l’IMC n’était pas associée significativement à la survie, mais la perte d’un point d’IMC au diagnostic augmentait de 9 % (IC95 % : 3–15 %, p = 0,004) le risque de décès.

Conclusion

Cette étude est la première une étude en population générale sur cette thématique. La perte de poids qui touche plus de 50 % des patients au diagnostic est bien un facteur péjoratif de survie. Les résultats confirment la nécessité d’essais randomisés d’interventions nutritionnelles, par complémentation nutritionnelle orale ou nutrition entérale, pour tester l’hypothèse d’une amélioration de la survie des patients atteints de SLA.

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